Parcours Croisés Dimanche Chapitre 40 Annie
Parcours croisés Dimanche
Chapitre 40
Annie
Ce matin encore je me suis réveillée la première ; 6h30, cest mon heure. Dhabitude je déjeune, je moccupe de mes orchidées dans la serre et je pars courir vers 8h00, presque un jour sur deux. Depuis combien de temps jai pas couru ? me souviens plus
et jai juste vérifié que tout allait bien dans la serre il y a deux jours. Avec la petite fortune que jai dépensée pour tout automatiser, je pourrais partir deux ou trois semaines sans problème : arrosage, hygrométrie de lair, lampes UV, ouverture des verrières et ventilation périodique
une fortune ! Et justement je vais partir ! La Grèce ! Waouh !
Et je rêve pas ! Cest bien la grande main dAlain qui repose sur mon sein, la chaleur de Tina contre ma hanche, et cette sensation bizarre entre mes jambes ! Je me sens vraiment très nue ; je mhabiai sans doute, mais pour linstant, leffet est bizarre
la vue dabord : hier soir je suis restée un long moment dans la salle de bain à regarder mon ventre dans le miroir, sans vraiment me reconnaître, me découvrant ; et puis cette sensation dhumidité de transpiration, de frottement de mes cuisses lune sur lautre, nouvelle, curieuse, et à vrai dire pas très agréable. Je ne regrette pas pour autant ; la bouche de Tina sur mon ventre nu, hier, cette douceur inconnue, les sensations accrues, rien que ce moment-là, ça en valait la peine !
Je me suis dégagée doucement du bras dAlain pour aller préparer les petits déjeuners ; le mien, en tout cas, inutile de les réveiller si tôt.
Le chat rouquin est encore dans le jardin ce matin quand je minstalle avec mon café, la confiture et des tartines grillées :
- Bonjour, le chat ! Tu vas bien ?
Il me regarde tranquillement, assis au pied de lérable, ne faisant mine ni de sapprocher ni de senfuir, serein, yeux à demi-clos, la queue enroulée autour de ses pattes ; presque hautain ; ce chat me snobe.
Une main dans mon dos, un baiser dans mon cou, une main qui vole la tartine dans ma main ; je métais appliquée à bien étaler la confiture, et la voilà qui disparaît
je ne me retourne même pas ! inutile de chercher bien loin, Tina est levée ! Elle descend sur la pelouse, pied nus dans lherbe, sapproche du chat qui lève la tête, toujours yeux mi-clos, attend la caresse et ferme les yeux com-plètement en étirant le cou au devant de la main :
- Tu devrais faire attention, Annie, cest un mâle et tes toute nue
- Toi aussi !
- Ouais, mais nous deux on se connaît !
- Je le connais aussi
- Alors ça va
tu men fais une autre ?
- Ça tarrive de te les préparer ?
-
euh
rarement
Elle masse doucement mes épaules, ébouriffe mes cheveux, et menlève la deuxième tartine des mains à peine la dernière goutte de confiture étalée du dos de la petite cuillère et me plaque un gros baiser tout collant au creux du cou.
- Jai fait du bruit ? Cest moi qui tai réveillée ?
- Toi non, le grille-pain, oui ! Tu te lèves toujours aussi tôt ?
- Souvent, oui
- Plus besoin de réveil, alors
tu nous lèveras ...
- Pas de souci, Tina ! Dorénavant tu te réveilleras avec le grille-pain et Alain avec lodeur du café !
- Je prends ma douche
tu le réveilles ?
Jai versé du café dans le mug dAlain et je suis partie vers la chambre.
Comme hier, il avait tiré loreiller sur son visage pour se protéger des traits de lumière qui traversaient lentrebâillement des volets. Drap repoussé à mi-cuisse
aucun doute : cest un mâle ! et un beau mâle ! Je me suis agenouillée à côté du lit et jai posé le mug sur la table de nuit. Tina ma sui-vie. Elle est restée accoudée à lencadrement de la porte et me sourit en me faisant un clin dil, elle murmure :
- Si ça te dit
il adore ça, tu sais
et elle est partie à la salle de bains
Il ne bande pas vraiment, le gland à demi-couvert sous la peau du prépuce, mais le sexe est tout de même gonflé, couché dans le pli de laine.
Jai pris son sexe dans ma bouche, laspirant de mes lèvres, maidant de la langue pour le soulever, ma joue glissant sur son ventre lisse et chaud. Je voulais le prendre au plus profond de ma bouche, refermer mes lèvres à la racine, mais jai dû renoncer avant ; il est trop gros et surtout trop long, même sil ne bande pas vraiment. Je déroule son prépuce de la langue, enveloppe le gland, chaud, tellement doux
il bouge une jambe, létire ; je vois les muscles des cuisses se contracter, comme ses abdos sous ma joue
et il se réveille dans ma bouche, délicieuse sensation de gonflement, de palpitation. Je sens sa chaleur et je sais quil sent lhumidité et la chaleur de ma bouche ; je ne recule pas
et il menvahit plus loin, de la seule caresse de ma langue et de mes lèvres, de mes dents aussi à mesure quil grossit, mais je refuse de bouger, au bord du haut-le cur, mais je résiste
Sa main sest glissée dans mes cheveux, a glissé sur ma nuque, a suivi mon bras et trouvé ma main posée au bord du lit, ses doigts se mêlant aux miens pour les serrer doucement.
Je pose ma main droite sur sa cuisse, remonte, et prends son sexe à pleine main, à toucher mes lèvres, étire la peau vers le bas ; je remonte enfin les lèvres, ny tenant plus, ne gardant que le gland dans ma bouche; je joue sur le méat de la pointe de la langue ; je serre mes doigts très fort autour de lui et je remonte, gonflant encore plus le gland de lafflux de sang repoussé par mes doigts serrés, et sous ma langue il devient plus lisse, le bourrelet à la base du gland plus tendu sous mes lèvres.
Il a accompagné les premiers jets de sperme de deux coups de reins et sest détendu alors quil continuait à jouir dans ma bouche, sest tendu à nouveau aux dernières giclées, plus espacées et je lai caressé plus fort de ma main et le serrant jusquà ce que la tension sur mes lèvres diminuent, que je sente son gland se réduire sur ma langue. Ses doigts mêlés aux miens sont devenus plus doux, son ventre sest détendu
et jétais fière de moi
fière de son plaisir
Avant de labandonner, je lai caressé de ma bouche, le reprenant plus profond, comme au début, attendrie de le sentir devenir plus mou, remettant en place le prépuce de mes lèvres quand il a repris des proportions plus à portée de ma bouche
En me relevant, jai vu quil avait encore loreiller sur le visage, que Tina, était accoudée à lencadrement de la porte, un sourire plein de tendresse sur les lèvres
et un verre de jus dorange à la main quelle me tendait .
Jai bu, enlevé loreiller, tendu son mug à Alain. Ses yeux clignaient à la lumière, allant de Tina à moi. Il sest assis dans le lit, a pris le café de mes mains, et cest seulement après la troisième gorgée que la lumière est apparue dans son regard :
- Bonjour mes chéries ! ça va, vous ?
- Et toi ?
-
génial
jai fait un super rêve !
- Ah oui ?
-
on me réveillait dune manière ! Jose même pas vous dire ! Vous seriez jalouses ! Mais vous devriez y penser
Il a tout juste eu le temps de poser son mug avant de recevoir le premier coup doreiller.
En fait de marché campagnard, il y avait un peu de tout.
- Tu as fait rougir Nelly, tout à lheure, tu lui disais quoi ?
- Je lui ai dit que ses bijoux avaient beaucoup plu à Alain !
- Non ! Tu lui as vraiment dit ça ?
- Ouaip ! ça mintrigue
jaimerais en savoir plus ! Autant être directe, non ? Et puis jai une idée pour cet après-midi ...
- Cest quoi ?
- Dès quon voit Jérémy, je lui demanderai si on peut aller chez lui profiter de sa piscine
et on emmène Nelly avec nous
- On pourrait acheter de quoi manger pour ce soir, et les garçons et Christophe nous re-joindraient dans la soirée, non ?
Bien sûr Jérémy ny a vu aucun inconvénient et a tout de suite confié ses clés à Tina. Christophe et Jonathan étaient contents de cette nouvelle occasion de passer une bonne soirée ; restait à con-vaincre Nelly dabandonner le marché et de venir avec nous
Tina sen est chargée quand nous nous sommes tous retrouvés le midi autour de sandwiches en bord de Marne.
- Bonne idée, Jonathan, installe-les à lombre !
Jonathan a étalé les deux vieux draps sur lherbe.
- On a un tire-bouchon, au moins ?
- Jai mon couteau suisse ! pas de problème !
- Cest à qui les sandwiches andouillettes ?
Christophe, Jérémy et Alain ont levé la main.
- Ok, andouillette pour les hommes, chipolatas pour les autres !
Jonathan ne sest pas rebellé de ne pas être classé dans le clan des hommes ; il était trop concentré sur mes cuisses. Il sétait installé en face de moi sur le drap et javais laissé remonter ma jupe en jean en voyant son regard fixé sur mes jambes. Jai presque regretté davoir mis une culotte ce matin ! Tina ma fait un clin dil en voyant mon manège et Nelly a aussi remarqué que la glotte de Jonathan faisait des allers retours rapides. Elle a suivi son regard et quand ces yeux ont trouvé les miens, je lui ai à mon tour adressé un clin dil. Elle ma souri en se mordant les lèvres et très ostensiblement, elle a baissé elle aussi les yeux sur louverture de mes cuisses en inclinant la tête vers son épaule. Décidément cette jeune fille nest pas loie blanche dont elle donne limage habituellement. Elle aussi concentrait son attention sur le triangle blanc de mon string qui devait être parfaitement visible
et son regard avait du poids
Après quelques minutes de ce jeu, elle sest penchée pour chuchoter à loreille de Jonathan qui a aussitôt détourné les yeux et sest attaqué à son sandwich en rougissant. Il ma même tourné le dos, alors que Nelly après mavoir regardée droit dans les yeux baissait à nouveau le regard sur mes cuisses
surprise et gêne
le jeu nétait plus un jeu !
Lard aux herbes, côtes de porc marinées, une salade ; Jérémy a expliqué à Tina quel vin sortir de sa cave ; une miche de pain de campagne ; tartelettes aux fruits. Il était à peine 15 h00 et la soirée était préparée. En faisant nos achats, Tina ma annoncé toute fière quelle avait réussi à convaincre Nelly de nous accompagner pour laprès-midi, et je lui ai raconté le jeu du pique-nique :
- Elle te matait ?
- Aucun doute, mais je crois quelle voulait autre chose
- Quoi ?
- Que je le sache
cétait bizarre
elle est curieuse cette fille
- Ben si jai bien vu, tu faisais exprès !
- Oui, mais curieuse dans le sens de bizarre.
-
mmm
je suis daccord
eh ! moi aussi je matais ta culotte ! et Jérémy aussi !
- Ah bon ? Jai pas fait attention
cest son regard à elle que je sentais !
- Elle te trouble, on dirait
- Un peu
elle me met mal à laise, surtout ! Elle arrive
Tina ma donné un baiser, au coin des lèvres, une main caressant mon cou :
- Tinquiète pas, chérie ! Je te protègerai !
Je lui ai claqué les fesses en riant.
Tina avait sans doute élaboré un plan compliqué
cétait bien inutile ! Quand Nelly nous a vues nous déshabiller dans le salon pour profiter de la piscine, elle nous a imité sans quil soit besoin de la convaincre. Elle sest approchée de moi et ma tourné le dos :
- Tu veux bien maider ?
- Oui, bien sûr !
Jai abaissé la fermeture éclair de sa robe dans son dos. Au lieu de sécarter, elle a simplement levé les bras au-dessus de sa tête, minvitant sans équivoque à lui enlever sa robe moi-même. Elle était entièrement nue dessous. Sa peau laiteuse ne devait pas souvent être exposée :
- Tas pas intérêt à te mettre trop au soleil ! tu as une peau à rougir !
- Tu me mettras de la crème solaire !
Tina, hors de vue de Nelly, ma jeté un coup dil entendu, elle aussi ébahie par son attitude et de lévidente provocation de ses propos, et a quitté le salon en se dirigeant vers la piscine.
- Bon, moi je me baigne tout de suite !
Nelly ma pris sa robe des mains pour la plier sur le dos du canapé puis sest retournée vers moi pendant que je finissais de me déshabiller :
- Toi, par contre, pas besoin de crème
tes déjà toute brune !
Elle a pris le t-shirt que je venais denlever de mes mains pour le ranger à côté de sa robe :
- Tina et toi
- Mmm ?
- Vous êtes
proches ? non ? ça se voit, tu sais !
- Mais
on se cache pas, non plus ! cest vrai on est
proches, comme tu dis ! et toi ? on dirait que tu es proche de Jonanthan, non ? je me trompe ?
- Euh
oui et non
mais plutôt oui
Pour la première fois, elle me faisait face, et impossible pour moi de détacher mes yeux des anneaux sur son sexe pendant que jenlevais mon string. Inutile de faire semblant :
- Waouh ! Alain na pas exagéré ! cest
étonnant !
- Tu aimes ?
- Cest
étonnant ! pour être honnête
dérangeant, même
ça à lair récent !
- Cest récent, oui
- Nelly
à vrai dire
je ne comprends pas que tu aies voulu de tels bijoux
et je ne comprends pas que quelquun ait accepté de te poser ces anneaux
-
pas accepté
décidé est plus juste
- Je comprends pas
- Mais si, tu comprends
quelquun a décidé pour moi !
- Oh
ça a dû être douloureux, non ?
- Assez !
Elle souriait en le disant ! Et elle en parlait avec un naturel qui me sidérait ! et nous qui avions imagi-né des plans tortueux pour en savoir plus !
- Dis-moi
je sais pas trop comment te le dire sans paraître bête
mais
cest spécial, quand même ! ça me regarde pas, mais
tu tembarques pas dans des trucs dange-reux ?
Tina était sortie de leau et venait de nous rejoindre. Elle a passé un bras sur les épaules de Nelly :
- Ce que nous a dit Alain nous a intriguées, et surprises, et même inquiétées ! On se mêle de choses qui ne nous regardent pas, je sais ! ne proteste pas, je sais !
Elle sest assise au bord du canapé attirant Nelly à sa suite en tenant ses mains dans les siennes :
- Mon Dieu ! Nelly ! tu as lair fière de ces anneaux, mais pour moi, ça ressemble à une mutilation
excuse ma franchise
mais je taime bien
alors
et tes si jeune ! Je crois même que jaimerais dire deux mots à celui qui tas fait ça !
- Pourquoi « celui »
-
Une femme ?
- Vous devriez comprendre ça, pourtant, vous deux !
- Nelly
Nelly
je ne vois aucun rapport entre lamour que deux femmes peuvent partager et
ça !
- Pourquoi ?
- Mais
ces anneaux
cest presque un signe de propriété ! Dèjà ça a dû être terrible-ment douloureux et puis
non ! Aimer cest partager ! Pas posséder ! Je ne comprends pas quune femme puisse timposer ça ! Tes si jeune, Nelly !
Le ton était dur, Tina sénervait. Jai pris Nelly par lépaule. Je voyais son visage se fermer, devenir lisse, totalement impassible, sous les reproches de Tina, à qui jai fait une mimique lui demandant de se calmer.
- Ne te fâche pas , Nelly, on ne juge pas
tu vis sans doute une relation très forte pour avoir accepté, cétait vraiment douloureux, moi jaurais reculé, je crois
Je men voulais un peu de m éloigner du discours de Tina. Jétais 100% daccord avec elle, mais si on voulait continuer à la faire parler, il fallait à tout prix éviter de la braquer contre nous. Après tout, ce que nous en pensions avait été dit. Tina a compris mon petit signe, et a montré à Nelly le bijou qui décorait son sexe :
- Jai déjà eu vachement mal quand je me suis fait poser le mien ! pourtant il est assez fin ! Jimagine même pas pour celui-là
Elle a lâché une main de Nelly, et du bout de lindex, elle a soulevé le plus gros des anneaux qui attachait ensemble des deux grandes lèvres. Elle na pas remarqué la petite grimace de douleur de Nelly quand elle la soulevé :
- Et puis, dis-donc, ça doit pas être pratique, euh
ça impose des limites
-
non
je reste accessible
accessible ! elle emploie de ces mots !
- Arrête de tripoter cet anneau Tina, ça doit lui faire mal !
- Pardon ! cest vrai que cest un peu rouge ! Tu nettoies bien, surtout ! Jespère que le pierceur a respecté les conditions dhygiène
ça ta pas gênée de te montrer comme ça, quand il la posé ?
-
elle me les a posés elle-même
et oui, en respectant les règles !
- Elle-même ?
Tina en est restée bouche ouverte de surprise. Nelly parlait avec un naturel déconcertant, comme si les choses allaient de soi et que nous avions une gentille discussion de salon entre amies de tout temps. Cétait limite surréaliste. Cette fille avait une relation particulière avec une femme qui lui installait une véritable quincaillerie sur le sexe et elle en parlait comme moi de mes fleurs ! Autant continuer pour en savoir le maximum :
- Je sais pas au juste où tu en es avec Jonathan
mais ça va le surprendre
enfin lui ou un autre
- Oh ! il est le seul, et il est au courant !
- Ah ! Et
il trouve ça joli ?
- Il aime bien, et
Elle a laissé sa phrase en suspens, hésitant à poursuivre :
- Et ?
-
et lui aussi !
- Lui aussi quoi ?
-
il a des bijoux aussi !
Tina a ouvert la bouche en un « oh » silencieux en écarquillant les yeux. Heureusement que Nelly ne la regardait pas ! Jai essayé de rester aussi détachée et naturelle que possible, mais javais besoin dune diversion :
- Je suppose que Jérémy ne nous en voudra pas de piller son frigo
soda pour toutes les deux ?
Nelly ma suivie derrière le comptoir qui sépare le salon de la cuisine aménagée :
- Cest
ton amie
qui lui a posé aussi ?
Ce regard de défi quelle ma lancé ! Et puis ce sourire
En posant les verres sur le comptoir devant moi, elle sest collée à mon bras. Tina était repartie vers la piscine, sans doute pour se rafraîchir les idées ! Elle commençait à avoir du mal à garder son calme. Avec beaucoup defforts, cest vrai, je men sortais mieux quelle :
- Cest elle ?
- Tes curieuse, hein ?
Elle avait passé son bras dans mon dos, sa main sur ma hanche :
- Ça ne me gêne pas de ten parler, tu sais
Et sa main qui continuait à caresser mes hanches
finissant en caresse sur une fesse quand je me suis écartée pour remettre la bouteille au frigo
elle est incroyable
si ça peut aider à provoquer ses confidences
mais je la trouve glaçante ! Quel culot, quand même !
- Et ça donne quoi sur un garçon ? jai vu des trucs sur internet, mais bon
je me suis pas attardée !
- Cest assez joli
il a un petit anneau sur
le scrotum, sur un côté, et puis un autre au-tour du gland, passé à travers le filet de peau, sous le gland.
Jai failli lâcher les verres que je transportais vers la terrasse
- Oh
ça ne le serre pas
enfin
quand
- Quand il bande ? Cest ça ?
- Ben, oui
- Un peu, cest fait exprès !
- Ah !
Martina sortait de leau, essorant ses cheveux à pleine main :
- Vous devriez vous rafraîchir, ça fait du bien
- Jy vais
tu viens Annie ?
- Plus tard, je te rejoins, vas
Elle est partie en effleurant mon épaule
- Dis-donc, on dirait presque quelle te drague
- Tu peux oublier le presque
elle me glace, cette fille
- Moi aussi
alors
la suite des horreurs ?
- Sa nana a aussi posé des anneaux à Jonathan
Je lui ai raconté
Tina sest étranglée en avalant de travers son soda ! Toutes les deux en même temps sans doute, on imaginait le tableau, et un fou-rire nous a pris
- Viens avec moi, me laisse pas seule avec elle, tas dit que tu me protègerais, noublie pas !
- Jen sors ! mais je surveille
apparemment elle se confie plus facilement à toi
profites-en !
- Lâcheuse !
- Ouais
Les garçons sont arrivés vers 18h00. Tina était passée chez elle nous chercher des paréos et on étaient toutes les trois à peu près décentes.
Jérémy et Alain nont pas fait de manière et se sont baignés nus pendant que nous étions tous au frais dans le salon. Jonathan a décliné leur invitation malgré linsistance de Nelly. Christophe sen est étonné. Pour Tina et moi, son refus na pas été une réelle surprise.
Les garçons avaient lair fatigués de cette journée, bien que satisfaits de leurs ventes, et la soirée a été calme : une semaine de forte chaleur, une journée à piétiner derrière un étal, la fraîcheur du soir ne suffisait pas à nous redonner de lentrain.
En fin de soirée, Jérémy a éteint toutes les lumières sur la terrasse et a proposé un dernier bain. Cette fois, seul Christophe a décliné, continuant à fouiller dans les CD de Jérémy.
Tina ma fait un clin dil, en guettant Jonathan qui se déshabillait tout au bord de la piscine en nous tournant le dos. Il était tellement occupé à se cacher de tout le monde, et Tina et moi savions ce quil voulait cacher, quil en a oublié un moment que nous aussi laissions tomber nos paréos et quand il a voulu profiter du spectacle, malgré la faible clarté, il était trop tard, nous étions déjà dans leau.
Nelly sarrangeait pour être le plus souvent près de moi, attendant patiemment que Jonathan séloigne delle, que Martina séloigne de moi, pour me frôler, dun bras ou dune main, dune jambe. Son petit jeu aurait pu être amusant, mais il namusait que Tina qui bien sûr sen était aperçu ! moi, ça mamusait moins. Je navais pas envie dun esclandre, ni de la froisser en lui demandant clairement de cesser, mais ce nest pas lenvie qui men manquait ! Je me suis mise à enchaîner quelques longueurs et quils aient été de mèche ou pas, je ne sais pas, jai remarqué à un moment que les garçons et Tina nous avaient abandonnés. Jonathan en a profité pour sortir lui aussi et je me suis retrouvée seule dans leau avec Nelly :
- Cest plus agréable maintenant que cet après-midi, tu ne trouves pas ?
- Si, peut-être
- Tu veux bien rattacher mes cheveux ?
Nous étions tout au bout de la piscine, là où leau découvrait à peine nos épaules. Au lieu de se tourner pour que je remette son élastique en place, elle se tenait face à moi et baissait la tête. Bon
jai passé les bras par-dessus ses épaules, retiré lélastique pour arranger ses cheveux. Elle a posé ses mains sur mes hanches en posant le front contre une de mes épaules :
- Ne te fâche pas, Annie, jai compris que je ne tattirais pas
et pourtant toi
tu me plais ! Ne men veux pas, je ne veux pas te mettre mal à laise !
-
ça va
Le discours, cest une chose
mais en fait, sous leau, ses seins se frottaient à ma poitrine, et ses mains glissaient lentement de mes hanches à mes fesses :
- Chhhttt
Nelly
arrête
Jai enfin fini de remettre en place sa queue de cheval. Au lieu de sécarter comme je ly invitais des deux mains sur ses épaules, au contraire elle sest plaquée contre moi, écrasant ses seins contre les miens et ses mains cette fois clairement sur mes fesses :
- Arrête voyons
- Juste un peu, sil te plaît, ça ne tengage à rien
et puis tu dis non, mais tes seins disent oui
Elle avait raison. Son corps chaud contre le mien faisait naître une réaction qui me dépassait. Je lai embrassée sur la joue et je lai écartée fermement :
- Cest leau froide, Nelly, pas toi ...
- Cest un déni de désir, ça
- Arrête, Nelly
ce que tu vis ne te suffit pas ? ce doit pourtant être une relation forte !
-
oui, trop forte même, et jai bien compris que ça vous mettais mal à laise, Tina et toi !
Instant de vérité ? Pourquoi pas
- Cest vrai ! ça me met mal à laise ! je ne comprends pas bien ce type de relation ! Tu as dit tout à lheure que quelquun avait décidé pour toi
cest ça qui me gêne
et ce qui serait encore plus gênant, ça serait que tu aimes ça, être soumise aux décisions de quel-quun
tu es comme ça ? tu aimes
te soumettre
à ce quon veut faire de toi ? je ne comprends pas ça, Nelly ! cest vraiment quelque chose qui mest étranger !
- Cest facile de se soumettre, comme tu dis, plus dur dy échapper
- Tu tentends, seulement ? cest toi qui parles dune relation trop forte et qui parles dy échapper
et cest bien toi qui nous as raconté tout ça, sans quon ty pousse vraiment ! reconnais-le, tu avais envie den parler ! Et tu savais sans doute ce quon en penserait ! Tu voulais nous lentendre dire ? Eh bien cest fait ! Quest-ce que tu veux, Nelly, mon avis ? Tu las ! Quoi dautre ?
- Je sais pas
je sais pas ce que je veux
- Eh bien cest un début ! Si tu reconnais que tu ne sais pas quoi faire
pour moi, cest bi-zarre, mais cest la première chose sensée que je tentends dire ! Les conseils, on sait toutes les deux ce que ça vaut, alors
par contre, si tas besoin de parler, si tas besoin de moi, pas de problème
et puis à partir de mardi je travaille tous les matins à la librai-rie, alors nhésite pas ! Juste une chose
pas la peine de me caresser les fesses pour me faire réagir !
-
merci Annie
je passerai sûrement te voir, merci ! Pour tes fesses, ça na rien à voir, enfin, presque rien ! et cétait un plaisir !
et le disant, elle a nouveau passé sa main sur mes fesses en riant. Cétait la première fois que je la voyais rire, mais sur son visage et dans ses yeux, il y avait toujours une lueur qui me mettait mal à laise
une distance, une dureté
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